Déshydrateur solaire : projet à Thies, Sénégal

De tout temps, l’Homme a voulu conserver les aliments pour ne pas perdre ce qu’il récoltait en un temps court. Cela aide à éviter les pertes et à stabiliser les prix. Les produits séchés génèrent aussi des revenus pour les familles ou organisations rurales, car elles peuvent revendre le surplus qu’elles ne consomment pas.

Suivant les régions et leur niveau de développement économique, des solutions ont été trouvées et mises en place. Jusqu’à en industrialiser les procédés dans les pays qui ont pu financer la technologie et sa mise en palce. Mais ce n’est malheureusement pas le cas encore dans de nombreuses régions du monde.

Comme dans de nombreuses régions inter-tropicales, le séchage au soleil, en Afrique, est une méthode ancienne et encore courante pour conserver les aliments. Il permet de stocker les excédents de fruits et légumes, souvent périssables et saisonniers. Pratiquement tous les fruits, sauf les agrumes, peuvent être séchés: mangue, ananas, dattes, papaye… ainsi que la plupart des légumes, comme la tomate, l’oignon ou le poivron. Mais la tâche est rendue plus compliquée dans les zones inter-tropicales, où les pluies retardent la dessication des fruits, légumes ou encore épices, parfois même en ruinant des récoltes avec le développement de moisissures.

3 types de séchage, ou déshydratation.

• Traditionnellement, les produits à sécher sont étendus à même le sol sur des nattes, ou sur des structures surélevées, voire des toits de maisons. Mais on n’est pas à l’abri d’une averse qui augmente le temps de séchage des produits, voire parfois en fait pourrir une partie.
• Le séchoir solaire indirect artisanal : les produits sont sur des clayettes, dans une caisse placée en hauteur: la chambre à séchage. Sous cette caisse est placé une rampe qui capte la chaleur des rayons du soleil: faite d’une plaque de tôle, et recouverte d’une plaque en verre pour guider l’air chaud vers la chambre, et éviter que l’air ne s’échappe. L’air chaud capturé monte pour ressortir par le haut de la caisse, et déshydrate au passage en quelques jours les produits. A protéger en cas de pluie, car l’air se chargerait d’humidité, risquant ainsi aussi d’endommager une partie de la récolte.
• Le séchoir hybride solaire/énergie fossile : efficace pour certaines récoltes arrivant au moment de la saison des pluies. Un groupe électrogène prend alors le relais si besoin pour maintenir asséché l’air ambiant.

Ces deux derniers systèmes sont parfois équipés d’un système de ventilation pour assurer une bonne circulation régulière de l’air chaud, ce qui est idéal mais plus cher.

Un déshydrateur solaire permet aussi de minimiser l’usage du bois, et contribue ainsi à limiter la déforestation dans certaines régions.

Projet solidaire Ebi’nBi x Rafeet Cars

Pourquoi un engagement solidaire ?

« Celui qui partage son repas ne finit jamais par manger des miettes » 
proverbe yoruba, Nigeria

Investir directement, sans intermédiaire, dans du concret, fait partie de mes convictions, et est en ligne avec ma promesse du Cauri.

Je connais Abibatou Fall depuis 1 an maintenant, au travers du groupe Facebook COWAF, autour de la cuisine africaine, géré par le Chef Aziz Abongo, organisateur des Promenades Culinaires dans certains pays d’Afrique.
Abibatou est responsable du GIE RAFEET CARS (Réseau d’Appui aux Femmes Engagées pour l’Emergence par le Travail/ Cadre d’Actions Responsables et Solidaires ), à Thiès – Sénégal –

Ce GIE, composée de femmes, est très orienté sur le développement et la transformation agricole, mais certaines de ses membres font aussi de la vannerie ou encore de la poterie. Il participe aussi à l’éducation autour de la prévention en milieu rural contre le harcèlement et les violences sexuelles.

La volonté et l’engagement de ces femmes m’a convaincu de m’engager à les soutenir dans l’achat d’un four solaire. Sans compter de réfléchir à l’importation de certains produits pour vous faire découvrir des pépites culinaires….

L’impact d’un déshydrateur solaire pour le GIE

Le séchage est primordial dans la chaîne de production du GIE pour la conservation des fruits ou des légumes arrivant à maturité tout en même temps : exemple des mangues dont la perte par manque de transformation peut aller jusqu’à 60-70% selon les régions.

Un déshydrateur solaire de grande capacité va aider à :

• augmenter la capacité de séchage, et donc de production et de vente
• limiter les pertes de produits frais, donc de gaspillage alimentaire.
• assurer un séchage  rapide des épices qui ont été triées puis lavées : moins de perte dues aux moisissures par un séchage classique, surtout en saison humide. Et une meilleure qualité se vend plus cher aux négociants.

Moins de perte de fruits, plus de produits à conditionner et donc à vendre assurent une augmentation des revenus contribuant à un meilleur niveau de vie, à de nouveaux investissements auto-financés, ou encore une meilleure scolarité des enfants qui peuvent allonger leur temps d’étude, parfois coûteux.

Chaque produit Ebène&Baobab acheté rapporte une contribution à celle investie directement par la société.

Vous devenez ainsi Consomm-Acteur du développement agro-économique en Afrique, en prenant du plaisir à voyager culinairement ,

Rafeet Cars et Ebi’nBi vous en remercient !

Cagnote

Pour ce 1er projet, l’objectif est de cagnoter 1 450€, soit 900 000 CFA, avant la saison des mangues au Sénégal, en Juin 2025.

déjà récoltés :

250 €

nous sommes à 17% de l’objectif